Du 28 au 31 juillet, à la Foire de Libramont, nous partagerons notre stand (Hall 1 – stand 24) avec notre producteur : Le Domaine de Bioul : mais qui se cache derrière ce domaine de la région Namuroise ?
Découvrez-en la belle histoire ci-dessous !
CHATEAU DE BIOUL – L’enthousiasmante métamorphose d’Emile Wyckmans
Propriété de la famille Vaxelaire depuis plus d’un siècle, le Château de Bioul, implanté au coeur du village, a connu une nouvelle jeunesse en 2009, lorsqu’Andy et Vanessa décidèrent de planter des vignes dans le domaine. Aujourd’hui, les 15 hectares de vignes font revivre les coteaux d’autrefois. C’est au cœur de ce patrimoine unique que tous les vins sont élaborés et élevés au fil des saisons: Johanniter, Muscaris, Pinotin…
Depuis trois mois, une autre métamorphose est à l’oeuvre avec l’arrivée de la nouvelle génération, et plus spécialement de M. Emile Wyckmans. En nous faisant visiter les installations, le jeune homme montre avec fierté l’architecture préservée du site et les pièces aménagées pour recevoir le chai ou bien encore le musée. Titulaire d’un diplôme en hôtellerie à La Haye, Emile aime recevoir: « Pour moi, l’hospitalité est un mode de vie. J’ai pu l’expérimenter, par exemple, lors de mon stage de fin d’études dans un hôtel luxueux en Afrique du Sud ». Ce premier stage devait être suivi d’un deuxième. Mais la crise de la covid a tout perturbé: « C’est alors que j’ai choisi de rejoindre l’équipe du château, en qualité de stagiaire. A ce moment je me suis rendu compte que le Domaine me passionnait ».
Il retourne toutefois à La Haye pour y travailler, cette fois dans le secteur du recrutement, mais cette nouvelle expérience professionnelle ne le convainc pas: « J’ai senti que c’était pour moi le moment de rentrer à la fois à la maison et dans le projet familial ».
Assez logiquement, vu sa formation, il prend en charge le volet événementiel et les missions commerciales: « Je vois ce côté commercial comme une représentation de l’image de Bioul, je veux être l’ambassadeur de la qualité de nos vins, tout en assurant le management opérationnel des stagiaires ».
Emile parle de ses vins avec amour: « Même si je viens d’être intégré dans l’équipe, je participe depuis longtemps aux travaux manuels, par exemple les vendanges ou l’égrappage ». La viticultrice a choisi, après quelques années en bio d’appliquer la biodynamie. Ce qui peut d’ailleurs surprendre certains visiteurs : une musique, adaptée à la saison, est diffusée dans le château pour améliorer la qualité du vin. De nombreuses techniques chères à Rudolf Steiner appliquées. Pour Emile, tout le processus est cohérent: « C’est une philosophie qui nous convient très bien, nous restons dans nos codes et le résultat est tout à l’intérêt du consommateur. »
Bien sûr, à l’aube de cet engagement, le jeune homme a des projets plein la tête et dispose de l’énergie pour les réaliser. Sans surprise, il vise le niveau hôtelier: « Le site profite d’une potentiel événementiel très important et je veux en faire un lieu d’accueil, de séminaires, de meetings, de salons… ». Il sera aussi attentif à transmettre l’excellence des produits: « Nous resterons dans le top des vins belges. L’idée n’est pas de planter à nouveau car nous produisons actuellement d’environ 60.000 bouteilles par an et nous sommes bien implantés au niveau national. Nous allons poursuivre le cheminement et tenter de faire de la Belgique le pays numéro 1 au niveau des cépages interspécifiques, tout en nous inscrivant dans une visée environnementale! »
Sami Libertio