d’ici, un modèle de gouvernance partagée !

Déjà entendu parler de Gouvernance Partagée ?

Si l’on s’en réfère à une définition classique, la gouvernance partagée, repose sur la volonté de privilégier les relations de coopération au sein de l’organisation et le souhait de développer l’autonomie des membres.

Dans les organisations qui décident d’aller vers ce mode de Management, les principes de participation, de collaboration et de transparence ne viennent pas seulement “améliorer” la gouvernance, ils la structurent.

Ce modèle apporte de nombreux avantages, notamment

  • Un modèle organisationnel en adéquation avec la mission sociale et les valeurs de son organisation
  • Un cadre de travail émancipateur, plus épanouissant, favorisant l’implication des collaborateurs
  • Un apprentissage personnel et collectif sur la relation à l’autre

Quel lien avec la mission de d’ici ?

Chez d’ici, on a défini ensemble notre « mission », notre « raison d’être », point de départ de notre fonctionnement, nos décisions, et de notre modèle.

En mettant en place différents « cercles » au sein de l’organisation, la gouvernance partagée permet de renforcer la cohésion d’équipe, structurer les modes de collaboration, et donner du sens à nos actions.

Une organisation en cercles

Plutôt qu’une structure « hiérarchique » classique, nous avons construit une organisation en « cercles ». Chaque cercle se compose de différents membres, a défini sa raison d’être, ses redevabilités, son champ d’autorité, et ses missions. Chaque cercle choisit un « 1er lien », interlocteur.ice de référence pour toutes les discussions avec des personnes hors du cercle.

Concrètement, ça donne :

Une mise en place par petits pas!

Construire une organisation sous le modèle de la gouvernance partagée ne se fait pas en un jour !

Depuis 20xxxxxx, à l’initiative de Frank et Florence, co-fondateurs du projet, d’ici a peu à peu construit les bases de ce nouveau type d’organisation, en faisant confiance au processus, et en avançant par petits pas !

Mais attention à ne pas tomber dans les idées reçues! (source : avise.org).

  • La gouvernance partagée n’est pas synonyme de gouvernance horizontale : partager le pouvoir peut être compatible avec un certain degré de verticalité, utile pour assurer une certaine efficacité.
  • Moins de hiérarchie ne signifie pas moins d’organisation : il s’agit toujours d’attribuer des responsabilités, mais en distribuant le pouvoir plutôt qu’en le concentrant et en reconnaissant des rôles – pouvant évoluer et être partagés par plusieurs personnes – plutôt que des statuts. La recherche d’une plus grande coopération entraînant une plus grande complexité, il est d’autant plus nécessaire d’expliciter qui fait quoi.
  • La gouvernance partagée ne revient pas à tout codécider en permanence. Dans son rôle, chacun est autonome pour arbitrer s’il décide seul, s’il consulte des collègues ou s’il fait appel à une décision de groupe. Lorsqu’on décide seul, on reste redevable envers l’équipe… de la même manière qu’un élu devant ses électeurs.
  • Il n’y a pas de recette de la gouvernance partagée : bien que l’on puisse s’inspirer d’expériences réussies, le facteur humain compte pour beaucoup et aucune organisation ne se ressemble. Chacune doit inventer son propre fonctionnement en prenant en compte ses spécificités, en partant de l’existant pour cheminer vers un état futur qui se construit au fur à mesure. Importer un modèle 100% coopératif dans une organisation qui n’est pas prête s’avère souvent contre-productif.
  • De fait, la gouvernance partagée ne doit pas s’envisager comme un nouvel organigramme, mais comme le résultat du développement de pratiques de transparence, de participation et de collaboration, qui peuvent évoluer pour s’adapter au contexte et à la vie de l’organisation.

Un sujet passionnant !

Envie d’échanger à ce sujet, d’en savoir +?

Quelques ressources :

  • L’université du Nous :  des pionnier·es du faire-ensemble, du sensible, du commun, des utopistes engagé·es, fougueux·ses, convaincu·es d’un possible « autre demain ».
  • une lecture incontournable : Reinventing Organizations
  • un podcast inspirant : Business Impact – et en particulier l’épisode 35
  • … ou un petit mail pour nous faire part de votre avis, à florence@d-ici.be, frank@d-ici.be !